Chez l’adulte
Nous recevons des personnes qui d’une façon inattendue présentent soit progressivement (ex. : maladie dégénérative) soit brutalement (ex. : après un accident vasculaire cérébral) des troubles cognitifs et/ou comportementaux.
Dans ce cadre, l’objectif du neuropsychologue est de participer avec le médecin au diagnostic.
Nos spécialistesChez l’enfant et l’adolescent
Chez l’enfant, l’examen neuropsychologique peut être réalisé à partir de l’âge de 5 ans (voir 2 ans ½ pour un bilan intellectuel). Il s’adresse aux enfants présentant des plaintes ou des difficultés évoquant un déficit intellectuel, un trouble de l’attention ou de l’inhibition, un trouble de la mémoire ou des apprentissages. Cela peut se présenter de façon isolée ou dans le cadre d’une pathologie neurologique ou d’un trouble du développement.
Qu’il s’agisse d’un bilan intellectuel ou d’une évaluation neuropsychologique, l’objectif premier de l’examen est de déterminer s’il existe ou non une détérioration intellectuelle ou cognitive pouvant expliquer les plaintes ou les difficultés constatées. Si un déficit est objectivé, l’évaluation permet de mettre en évidence quelles sont les fonctions atteintes ainsi que les fonctions préservées. Il s’agit d’établir un profil intellectuel/cognitif. Une fois obtenu et remis dans son contexte, ce profil est un outil précieux d’aide au diagnostic.
Concrètement, l’évaluation se déroule en quelques séances durant lesquelles l’enfant est amené à réaliser un ensemble de tests. Ceux-ci sont choisis en fonction de la plainte et des caractéristiques de l’enfant. Souvent, ils permettent de balayer l’ensemble des fonctions cognitives. Les performances de l’enfant sont ensuite comparées à ce qui est normalement attendu de la part d’un enfant de son âge.
Quand cela est possible, une rééducation peut être proposée. Avec l’enfant, le neuropsychologue établit d’abord des objectifs à atteindre. En fonction de ceux-ci, de la nature des troubles, et des processus préservés, l’idée peut être de restaurer, de réorganiser ou de compenser une fonction déficitaire.
Pour certaines pathologies telles que le TDA-H, la rééducation peut consister en une prise en charge psychoéducative. Il s’agit notamment d’amener l’enfant à une meilleure adaptation via la compréhension de ses troubles.
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